La Fondation rencontre… Valérie Isoard qui raconte son diagnostic de cancer
Lorsqu’elle reçut un diagnostic de cancer du sein, la vie de Valérie Isoard a basculé. Aujourd’hui entrepreneure dans le domaine de la lingerie, ayant une ligne adaptée aux femmes comme elle qui ont subi une mastectomie, elle revient sur la place qu’a eue la massothérapie dans sa résilience.L’entrevue intégrale (7min) peut être visionnée ici.
Fondation de la massothérapie — Parlez-nous de votre histoire, comment la massothérapie est arrivée dans votre vie ?
Valérie Isoard – J’ai incorporé ma compagnie de lingerie en 2015. Elle était en pleine ascension lorsque j’ai eu la nouvelle en 2017. Je n’avais pas un âge avancé, pas d’antécédents familiaux, alors c’était inattendu ce diagnostic de cancer.
Fondation de la massothérapie — Après avoir reçu le diagnostic de cancer du sein, avec les opérations et suivis médicaux, est-ce que ça a été difficile pour vous ?
Valérie Isoard – Oui. « On se pose toujours la question, est-ce que j’ai d’autres choses, est-ce que ça s’est étendu beaucoup ? ». On m’a fait l’opération rapidement. J’ai opté pour une mastectomie totale. Une fois que la cicatrisation avait commencé, j’ai fait trois mois de chimiothérapie.
Fondation de la massothérapie — Pouvez-vous me décrire votre première expérience comme bénéficiaire de soins de massothérapie par la Fondation ?
Valérie Isoard – C’était extraordinaire. La massothérapeute Anne-Marie Crépin y était pour beaucoup, de par sa personnalité dynamique et pétillante. Elle explique les choses très simplement. J’ai d’autres massothérapeutes dans mon entourage et je peux vous dire que tout le monde n’est pas nécessairement capable d’offrir des massages qui préviennent ou traitent un lymphœdème.
Fondation de la massothérapie — Votre expérience avec la massothérapeute Anne-Marie Crépin, avant le massage, après, c’était comment ?
Valérie Isoard – C’était toujours un moment de bien-être. Elle est vraiment dans l’ouverture. Au niveau du coude, j’avais une sensation inconfortable, un peu comme un vêtement trop serré. Par ses manœuvres, la massothérapeute a vraiment réussi à me donner une sensation de légèreté dans le bras, puis mon inconfort a disparu. Je lui ai aussi demandé si elle était capable de masser ma cicatrice de mastectomie, parce qu’il y avait un petit bourrelet qui datait de l’intervention. Pour moi c’était dur de toucher la cicatrice, les terminaisons nerveuses sont coupées et ça donne une sensation pas très agréable. Anne-Marie m’a massé la cicatrice et actuellement, trois ans plus tard, la cicatrice est « plane plane plane ». Elle est toute belle on va dire ! (rires)Fondation de la massothérapie — Je vous laisse le mot de la fin.Valérie Isoard – D’abord, je vous remercie pour l’entretien. Également, j’en profite pour dire qu’on ne guérit pas d’un lymphœdème. C’est donc très important de profiter de massages en prévention. Je ne peux qu’encourager vos donateurs à donner, pour que toutes les femmes puissent profiter des soins que j’ai pu recevoir. Ils sont incroyables !