Lorsqu’elle reçut un diagnostic de cancer du sein, la vie de Valérie Isoard a basculé. Aujourd’hui entrepreneure dans le domaine de la lingerie, ayant une ligne adaptée aux femmes comme elle qui ont subi une mastectomie, elle revient sur la place qu’a eue la massothérapie dans sa résilience.L’entrevue intégrale (7min) peut être visionnée ici.
Dynamique et colorée, la massothérapeute agréée certifiée Anne-Marie Crépin reçoit depuis plusieurs années des personnes vivant avec un cancer dans le cadre de son travail avec la Fondation de la massothérapie. Celle qui se spécialise notamment en lymphœdème partage aujourd’hui ses pensées sur son travail et sa mission. Bonne lecture !
Alain Lepage coud. Avec ses mains, et avec l’aide de sa machine à coudre, il confectionne des couvertures, des housses et d’autres produits qu’il vend au profit de la Fondation de la massothérapie. Depuis 2017, il a ainsi remis plus de 14 000 $ en dons à la Fondation pour permettre aux personnes durement éprouvées par la maladie de bénéficier d’un répit grâce au massage. Regard sur un bénévole engagé et généreux.
Marie-Josée Tardif est massothérapeute agréée certifiée. Avec son approche très humaine et sa grande énergie, elle contribue à apaiser le quotidien d’une clientèle vivant avec de la douleur chronique. Elle a généreusement accepté l’invitation de Michaël Harvey, gestionnaire des réseaux sociaux de la Fondation de la massothérapie, et s’est confiée, le temps d’une entrevue, sur son rôle de massothérapeute et sur son implication auprès de la Fondation.
En 2012, je quitte définitivement le monde corporatif. Les ressources humaines sont devenues inhumaines à mes yeux. La vie a roulé à plein régime, trop longtemps, et jen’ai plus envie de carburer à l’adrénaline. Mon corps, ma tête et mon cœur me hurlent de ralentir. Je veux apprécier la vie, « comme un cadeau dont on défait les ficelles chaque matin » — ma citation préférée de Christian Bobin, auteur. Je veux veiller davantage sur ma santé, revenir à l’essentiel et, surtout, créer des contacts humains de qualité.
Depuis les premiers balbutiements de la gériatrie sociale en 2012, j’étais curieuse d’en apprendre plus sur ce mouvement de société. Les valeurs de cette approche, qui incluent le grand respect de nos aînés et le maintien de leur pouvoir d’agir, me rejoignaient grandement. Je vous explique.
Pour Josée Tremblay, massothérapeute agréée certifiée, la massothérapie est plus qu’un soin. C’est un langage, une manière de communiquer avec l’autre. Cette année, elle a offert sa disponibilité et son écoute à une trentaine de bénéficiaires du CHSLD Benjamin-Victor Rousselot, affilié au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. Elle a accepté de nous partager son expérience.
Laurence a 25 ans. Depuis sa naissance, elle est souvent malade et souffre de douleurs intenses et inexpliquées aux articulations, au ventre et à la tête. Elle se subluxe souvent les articulations et les entorses sont fréquentes. Vers l’âge de 13 ans, son état empire drastiquement. Elle manque une majeure partie de son secondaire en raison d’hospitalisations et de convalescences répétées. Elle reçoit pendant cette période un diagnostic d’arthrite juvénile idiopathique et de maladie de Crohn, mais plusieurs problèmes de santé demeurent sans réponse.
Grâce à la Fondation de la massothérapie, les bénéficiaires de la Clinique de la douleur du CHUM ont maintenant accès à des soins de massothérapie gratuits. Depuis septembre 2018,158 séances ont été offertes en intervention individuelle et une quinzaine en rencontre de groupe.